« Un groupe pile poil dans le ton d’Anjou Vélo Vintage »
Ne vous attendez pas à les voir porter des moustaches des années 30 ou 40 mais plutôt la barbe (taillée) de quinze jours : les sept musiciens de Swinguez moustache, âgés de 27 à 33 ans, partagent la passion du jazz et du swing, moins d’une mode capillaire furieusement rétro. Ce groupe parisien, né dans les rues de Montmartre en 2013, est vite passé d’un trio à un septet en l’espace de quatre ans et se professionnalise avec la sortie en novembre d’un premier album « En vogue », enregistré en février dernier.
On a fait une tournée de dix dates en Allemagne en 2019 qui nous a permis de bien nous roder et cela fait quatre ans qu’on travaille avec des associations de swing pour jouer dans des bals, confirme l’accordéoniste Nicolas Almonsni qui, comme presque tous les autres membres de l’ensemble, intervient dans différents groupes. Seul Luc Le Guellec, l’un des deux fondateurs, travaille dans un domaine éloigné de l’univers musical comme psychologue.
Partager l’esprit vintage
On se voit souvent car on habite tous un peu dans le même coin à Paris ou en banlieue. On se connaît bien musicalement, on commence à passer un cap et à proposer des arrangements plus personnels, note l’accordéoniste qui donne un air de musette à l’ensemble. L’accordéon, dans le swing, ça reste un peu atypique, reconnaît-il.
La petite bande compte bien profiter d’Anjou Vélo Vintage (AVV) pour faire danser les Saumurois aux sons du bebop des années 40 ou de leur amour du jazz. Le groupe arrange aussi son répertoire en fonction des codes et besoins des danseurs. On va partager l’esprit vintage, s’imprégner de l’ambiance familiale, conviviale des courses de vélo et profiter de la chance d’être programmé sur plusieurs jours, lance Nicolas Almonsni. IL n’y a plus qu’à swinguer !
